Per un pugno di dollari

Per un pugno di dollari de Sergio Leone. Après une vie entière passée dans le monde du cinéma, ce romain débonnaire se lance en 1964 dans une entreprise impossible: tourner un western avec un budget qui se limite à une poignée de dollars, en recréant le mythe de l’Ouest américain en Espagne. Célèbre la citation de Leone. “On dit que Michel-Ange regarda un bloc de marbre et vit sa statue de Moïse. J’ai regardé Clint Eastwood et j’ai vu un bloc de marbre. Exactement ce que je cherchais”. Un bloc qu’il sublime vite en gunfighter solitaire, implacable jusqu’au duel au soleil. Un ingrédient fondamental de sa recette magique est certainement la musique de son ami Ennio Morricone. Grâce à lui, ses gros plans sont devenus des envolées lyriques dignes des grands opéras italiens. Le succès est si foudroyant qu’une myriade d’imitations se ruèrent sur le plat fumant du western spaghetti.

SYNOPSIS : Deux bandes rivales, les Baxter, trafiquants d’armes, et les Rojo, qui font de la contrebande d’alcool, se disputent la suprématie et la domination de la ville de San Miguel, au sud de la frontière américano-mexicaine. Un étranger, vêtu d’un poncho, arrive à dos de mulet dans cette petite ville et s’immisce entre les deux bandes. Proposant d’abord ses services aux Rojo, l’étranger va très vite tirer profit des deux camps à la fois, à la grande joie du fabricant de cercueils Piripero.