Adieu Sauvage
Adieu Sauvage
Sergio Guataquira Sarmiento
En Colombie, les « Blancs » pensent que l’Indien d’Amazonie ne ressent rien car dans sa langue, il n’y a pas de mots pour désigner les sentiments. Est-il possible que tout un peuple ne ressente rien et n’ait aucun mot pour parler d’amour ? Le réalisateur Sergio Guataquira Sarmiento, lui-même descendant d’une communauté autochtone colombienne presque disparue, part à la rencontre des Cácuas pour parler de leurs sentiments, de leurs amours, de leur solitude. Ce faisant, il renoue avec sa propre indianité.
Tout en humour et en tendresse, les Cácuas tentent de lui apprendre ce que c’est que d’être un autochtone.
Cette quête initiatique est une radiographie émotionnelle de tout un peuple.
★ En présence de Sergio Guataquira Sarmiento
🌿 Cinéma du Réel – Prix des Bibliothèques
Ann Arbor (USA) – Best Documentary Award
STARRING
WRITER
Sergio Guataquira Sarmiento
DIRECTOR
Sergio Guataquira Sarmiento
DIRECTOR OF PHOTOGRAPHY
David Garcia
SOUND
Nicolas Pommier
FILM EDITING
Noé Bries Silva
MUSIC
Clémentine Pacalet
PRODUCTION
Fox the Fox
Sergio Guataquira Sarmiento
De son enfance, il dira que son nom composé trahissant des origines amérindiennes lui valut d’être souvent moqué.Sergio Guataquira Sarmiento est né à Bogota, le 5 avril 1987. Rien ne le prédestine au cinéma et pourtant à 19 ans, il quitte son pays pour l’Europe et s’inscrit aux beaux-arts de Poitiers le temps d’obtenir un visa étudiant. C’est durant ses études aux beaux-arts qu’il se rapproche du cinéma et qu’il tente le concours d’entrée à l’IAD en Belgique, avec succès.
En 2018, son film de fin d’études « Simon pleure » est repéré et circule abondamment dans les festivals. On y voit un jeune homme qui suite à un chagrin d’amour se met à pleurer littéralement toutes les larmes de son corps. Entre burlesque et clown triste, résignation et férocité, Sergio Guataquira Sarmiento souhaite rendre honorable le sentiment de tristesse qui est trop souvent réprimé par la culture latino-américaine.
Dans “Adieu, Sauvage”, son premier long-métrage documentaire, Sergio Guataquira Sarmiento se confronte au mal d’amour de la population amérindienne de l’Amazonie colombienne. Dans ce documentaire où un questionnement éthique sur le cinéma ethnologie croise une quête personnelle burlesque et parfois pathétique, il s’intéresse désormais à l’homme qui ne ressent rien.
Sergio Guataquira Sarmiento, vit actuellement à Bruxelles, en attente de régularisation.
FILMOGRAPHY
2019 : Simon pleure (short)